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Faisait partie de la Vallée de Barcelonnette et du diocèse d’Embrun, aujourd’hui dans le canton de Barcelonnette. La commune a été formée en 1790 en distrayant un « quartier » de la commune de Barcelonnette, quartier comprenant cependant 3280 hectares. Elle s’étend à l’ouest de Barcelonnette, de chaque côté des rives de l’Ubaye qui concentre principalement l’habitat à une altitude moyenne de 1000 mètres. Puis, la montagne monte de chaque côté en dépassant les 2200 mètres d’altitude. L’abbé Albert en 1783 dénombre 104 maisons et 550 habitants (p. 240-241) et l’abbé Féraud en 1854 594 âmes (p. 212). L’église paroissiale, dédiée à saint Martin de Tours, dont le portail est le reste d’une église gothique antérieure, offre une nef haute et large à trois travées voûtées d’arêtes, aux doubleaux plats retombant sur des pilastres à dosseret… Le chœur, en retrait de la nef et plus bas, est constitué par une travée carrée, voûtée d’arêtes ; l’arc triomphal, surbaissé, repose sur des pilastres qui reçoivent la continuation de l’entablement de la nef. Il s’agit de la fin du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle. Seuls, le portail qui porte la date de 1520 et le clocher sont antérieurs (Collier, p. 199 et 225).

 

526. Succursale et chapelles

Six hameaux sont disposés de part et d’autre de l’Ubaye, le plus important étant celui des Prats qui comptait 20 familles en 1783 et 135 habitants en 1854. La chapelle, sous le titre de saint Jean, fut érigée en église succursale au cours du XVIIIe siècle selon l’abbé Féraud. C’est ainsi qu’elle figure sur la carte de Cassini n° 152. Trois chapelles furent bâtiées dans les hameaux de Miraval, aux Guérins et au Clot-Meyran, celle de Miraval étant dédiée à saint Joseph. Les quatre édifices sont toujours en état.

 

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