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Fouillé par E. de Pas vers 1900, puis par Paul Goby et Gérard Sauzade en 1972.

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dolmen du colleton 1974 dolmen du colleton 1974
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Dolmen du Colleton 1974


Il s'agit d'un dolmen à couloir, orienté Est-Ouest et très dégradé au sein d'un tumulus ovale de 12m X 10m. il en subsiste qu'un fragment de la dalle de chevet, un muret de pierres plates au sud et deux piliers.

Le matériel archéologique comprend six perles discoïdes en stéatite, un fragment de cristal de roche, quelques dents de petit carnassier, l'extrémité distale d'un poinçon en os (collection Goby).
Sauzade a tamisé le tumulus et a découvert des élements provenant des anciennes fouilles de De Pas : trois pointes de flèches perçantes, un perle en os subsegmentée, une alène en os, une perle discoïde en calcite, 136 perles en, stéatite.


Localisation : inventaire des sites et localisation

Datation proposée : Chalcolithique ancien

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Situé sur un petit mamelon parmi les pins et les chênes qui ont colonisé cet espace depuis l'abandon des culture.

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dolmen de la gastée dolmen de la gastée
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dolmen de la gastée dolmen de la gastée


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Historique et description

Fouillé en 1948 par le Dr Gérard, ce dernier a remis le mobilier archéologique à Georges Berard qui a entrepris de fouiller les déblais de fouille ainsi qu'une couche en place sous la couverture écroulée.
Edifié au centre d'un tumulus de 16m de diamètre, coupé par une restanque, le dolmen dispose d'une chambre composée de quatre grandes dalles dressées et d'un muret de pierres sèches latéral. De forme carré, la cella est divisée en son milieu, selon un axe nord-sud, par une dalle verticale, qui délimite du côté du couloir une sorte d'antichambre (voir également dolmen des Muraires 1). Le couloir, de 1,60 m de long s'ouvrant à l'ouest est bordé
Lors de sa découverte, la dalle de chevet formant le pilier principal était inclinée vers l'est à l'extérieur de la chambre, ainsi que les piliers ouest inclinés sur la sépulture. La partie supérieure du pilier droit a été arraché lors du déplacement accidentel d'origine sismique comme il a été décrit sur d'autres sépultures mégalithiques du centre var (voir également dolmen de l'Amarron, Brignoles). par deux dalles dressées.
dolmen_gastee(Topographie G. Berard)
La dalle de couverture s'est brisée en deux en tombant dans l'antichambre, tout en restant appuyée d'un côté sur la dalle de chevet, condamnant l'entrée du dolmen. Le propriétaire des lieux brisa un morceau de la dalle dans les années 40 afin d'installer sous la dalle un poste de chasse.

Les matériaux ayant servi à la construction du mégalithe ont été prélevés dans l'environnement immédiat.

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dolmen_gastee_2 Les vestiges archéologiques

Trés tôt remarqué du fait de son architecture imposante, le dolmen a été pillé maintes fois et ce depuis l'antiquité (col de balsamaire en verre, petit récipient utilisé pour des rites funéraires romains). Ces perturbations ont rendu impossible un étude sérieuse des niveaux en place. Toutefois, une bande de 40 cm de large sur 1 m de longueur, préservée par la dalle de couverture a pu être étudiée après un tamissage des des remaniements des fouilleurs clandestins et des déblais laissés par le Dr Gérard.



(figure 3 :
dessin G. Berard)
Le lambeau préservé, d'une épaisseur de 60 cm, était composé de deux couches. Une supérieure de 10 à 35 cm de profondeur qui contenait des fragments d'os humains sans connexion, et quelques fragments calcinés. Une couche inférieure de 35 à 60 cm de profondeur contenant de nombreux fragments d'os, certains présentant des traces d'ustion. Cette couche ne semble pas avoir été remaniée anciennement. Une perle biconique en calcite, une perle en calcaire blanc en forme de tonnelet, une armature de flèche sublosangique avec amorce de pédoncule à retouches couvrantes bifaciales ont été également recueillies.

Le mobilier remanié comprend :

Industries lithiques : 2 armatures de flèches à retouches couvrantes bifaciales (14 & 19 fig. 3), 1 fragment de lamelle de section trapézoïdale (12, fig. 3), 1 bitroncature segmentiforme sur lamelle (13, fig. 3).
Parure : 2 valves de pétoncle percées à la charnière (20 & 21, fig. 3), 3 pendeloques arciformes (16 17 & 18, fig. 3), 1 pendeloque en forme de virgule en stéatite (11, fig. 3), 6 perles en forme de tonnelet en serpentine verte (1 à 6, fig. 3), 2 perles en calcaire blanc.
Céramique : 12 tessons sans forme ni décor à pâtes grossières et variées. Les dégraissants employés sont fait de calcaire, de stalgatites, de végétaux (sciure de bois), de quartzite concassée.
Faune : 1 canine de chien, ovicaprinés 6 molaires et prémolaires, 7 incisives, lapin 1 molaire et 1 phalange, 2 os dentaire de lézard, des vertèbres de couleuvre, et cyclostomax élégans et divers hélix pour la malacologie.

Les 30 kg d'ossements humains recueuillis par le Dr Gérard sont tous brisés, soit par crémation soit par piétinement lors des violations. 1600 dents ont été recueillis correspondant à au moins 70 à 80 individus.

Soulignons que le monument a été restauré par G. Berard suite à sa fouille. Trop souvent les opérations de fouilles sont dissociées de la notion de préservation et de la protection durable de ces monuments et les condamnent à disparaître à plus ou moins brêve échéance, phénomène accentué par une nature qui reprend peu à peu ses droits sur le terrain.

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Fouillé par E. de Pas en 1910. Le mobilier est conservé au Musée d'art et d'histoire de Provence à Grasse.
Il comprend 3 perles olivaires en pierre verte, une perle globuleuse en calcite, une épingle à tête tréflée à bossettes et enroulement terminal, en bronze ou cuivre datée du Bronze ancien, et deux anneaux ouverts.

Localisation : inventaire des sites et localisation

Datation proposée : Chalcolithique et Bronze ancien

Mons Tholos Pounches 2963

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muraires_helene_barge3
(crédit H. Barge, 1987)

Le dolmen des Muraires a été découvert par Georges Bérard dans les années 60. Sa relative protection due à l'environnement végétal le préservait à l'abri. C'est suite à des travaux entrepris par le propriétaire avec un bulldozer qui ont atteint l'intégrité du dolmen que la fouille de sauvetage a été exécutée en septembre 1974.
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(crédit G. Bérard)

Description
La chambre en forme de parallélogramme était limitée à l'est par une grande dalle de chevet, au nord (brisée en terre par l'engin mécanique) et au sud par des murets en pierres sèches et à l'ouest par deux dalles entre lesquelles s'ouvrait le couloir. Deux dalles dressées verticalement séparaient la cella en 2 parties. Il est impossible de déterminer si le monument possédait une dalle de couverture à l'origine. Le tumulus mesure 10 m de diamètre environs.

muraires_helene_barge1
(crédit H. Barge, 1987)

muraires_helene_barge2
(crédit H. Barge, 1987)

Les vestiges archéologiques
Après décapage de la surface sont apparus les restes d'une violation du dolmen datant du XVIII è s. ou XIX è s. en relation avec une charbonnière installée contre le tumulus  : tessons de céramique vernisée mêlée à des ossements.

Dans la première partie de la cella, du côté de la dalle de chevet,  le remplissage de la chambre s'étalait sur 2 couches séparées par un lit de pierres plates juxtaposées.

La couche supérieure, mélange d'argile et de blocs contenait de nombreux ossements humains altérés. Dans la partie supérieure du centre et de l'angle sud-ouest de la cella se trouvait un important rejet d'ossements brisés au sein duquel les archéologues ont découverts un demi cristal de quartz (15') portant sur une de ses facettes une couche d'oxyde de cuivre, le talon d'un poinçon en os (25), 1 cristal de roche (14) et un objet en lignite (23), très atypique, sorte de grande perle de 8 cm de diamètre percée dans son grand axe, sans aucune comparaison dans tout le sud de la France. Les objets en lignite voient leur utilisation la plus répandue à la fin de l'âge du Bronze, on peut admettre que cette couche, plus tardive pourrait dater de cette période ( Bérard, 1981).

 

figure 2 : mobilier du
dolmen des Muraires
(crédit Bérard)

muraires_1_berard2
Sous le dallage, la deuxième couche de quelques centimètres d'épaisseur et reposant sur le substratum rocheux à livré très peu d'ossements, des phalanges, des dents humaines et du mobilier :
muraires_1b_berard2 - 1 grande perle biconique
- 1 perle annulaire en calcite (12, fig. 2)
- 2 perles en tonnelet en calcite (11 & 13, fig. 2)
- 11 perles de différentes grosseurs en calcaire blanc et de forme fuselée
- 1 lame de silex brut de 12,5 cm (9, fig. 3)
- 1 armature de flèche sublosangique à retouches envahissantes bifaciales
- 1 armature de flèche sublosangique à retouches marginales sur la face plane (5, fig. 3).

Cette couche correspond à la phase la plus ancienne d'utilisation du dolmen et correspond au chalcolithique provençal.



figure 3 : industries lithiques
dolmen des Muraires
(crédit Bérard)

Dans la partie sud de la cella, de l'autre côté des dalles de séparation, et en relation avec le couloir ou antichambre, se trouvait une couche sans séparation de dallage. Deux niveaux ont donné un fragment de lame et silex et de hache polie en roche verte, 1 cristal de quartz (15'' fig. 2)(suite du fragment trouvé dans la 1ère partie de la cella, couche supérieure), 1 armature de flèche pédonculée à face plane et retouches marginales (3, fig. 3), 1 grande flèche sublosangique face plane à retouches partielles, 1 flèche rhomboïdale ou losangique courte à retouches bifaciales envahissantes (4, fig. 2), 1 lame à retouches plates marginales, section triangulaire avec lustré de faucille sur un bord (7, fig. 3), 1 poinçon en os, partie distale (25, fig. 2).

Dans cette partie, côté sud de l'antichambre, une jambe complète en flexion forcée a été observée, tois crânes étaient placés les uns contre les autres, le plus profond encore en connexion avec ses vertèbres cervicales. A proximité se trouvaient le tibia et le peroné d'un enfant en connexion. L'antichambre est la seule partie de la sépulture où l'on trouve quelques éléments en connexion.

muraires_1c_berard


Hypothèse d'interprétation : l'antichambre serait une sorte de dépositoire, un espace provisoire où les corps seraient déposés, pour une durée plus ou moins longue, avant d'être définitivement inhumés dans la cella. Lors de chaque apport d'un nouveau cadavre dans cette première partie de la chambre, les ossements et les objets déjà inhumés ont été transférés brutalement, d'où cassure de la hache, du cristal de roche et du poinçon en os, trouvés dans la cella. Cependant, des connexions partielles pouvaient encore être observées, ce qui exclurait la décarnisation totale, si nous considérons par décarnisation l'action faite sur le modèle des rites accomplis actuellement en différentes parties du globe. (Berard 1981)

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Découvert par G. Bérard en 1965 et fouillé en juillet de la même année. Le dolmen est situé en marge de la commune de Cabasse sur une butte en bordure de la route départementale reliant Cabasse à Besse-sur-Issole.

Carte 3444 OT – TOP 025 au nord de Flassans-sur-Issole/ Cabasse - au centre du petit îlot dans les champs de vignes 30m à droite de la D13 – 4808,37 – 274,71 cahé dans la végétation. (info R. Esclair)

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dolmen de candumy (cabasse) dolmen de candumy (cabasse)

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(Topographie G. Berard)

Description
Le tumulus est formé par un mamelon naturel rocheux. Le dolmen de forme rectangulaire dispose d'un couloir s'ouvrant au sud-ouest. La porte est délimitée par deux dalles dressées de chant. La dalle de chevet provient des poudingues quaternaires de l'Issole, les autres éléments du substratum rocheux. Des saignées au niveaux du sols ont été pratiquées par les préhistoriques afin de fixer solidement les dalles, le tout calé par des galets de rivière.
Les murets nord et sud de la cella ont probablement été détruits lors d'une seconde utilisation du dolmen.
Le couloir est délimité par des dalles dressées et des murets. Un simple seuil de terre délimitait le couloir de la cella. Une dalle couchée à l'entrée de celui-ci semble être une stèle aniconique qui en marquait l'entrée (Bérard, 1981).

Les vestiges archéologiques
Le dolmen étant intact à sa découverte, une fouille minutieuse a pu y être pratiquée. 2 couches ont été identifiées, la couche supèrieure a pu être subdivisée en 2 niveaux distincts (1A & 1B).

La couche 1A est composée d'ossements humains pris dans les racines. Des fragments de crâne, des fragments, des os longs brisés sans connexion anatomique. Une violation d'époque médiévale a perturbé ce niveau dans la zone sud-est. Un dépôt en place, caractérisé apr une fosse-foyer, contre la dalle dans l'angle nord-est, traversant les 2 couches sur 25 cm de profondeur a livré les reste d'un corps calciné, quatre fragment de céramique et une perle en stéatite. Les traces de rubéfaction sur les pierres voisines témoignent d'une crémation in-situ, exécutée sur un corps en partie décharné, posé à même les braises.
Couche 1B : à la base de la couche 1A se trouvait un niveau intermédiaire dont les sédiments se composaient d'un remaniement d'époque des couches 1 et 2 en formation (sol de piétinement). Une dizaine de dépôts sépulcraux ont été pointés dans cette couche 1B.
Ces 2 couches ont livré 6 armatures de flèche brisées, 1 alène en cuivre, des fragments de céramique, une dizaine de perles (serpentine, stéatite, calcaire), 1 bord de vase en céramique noire, un aiguisoir et un fragment d'un autre, 5 éclats de silex, 1 lamelle et une fragment d'une autre.

La couche 2, en contact avec le substratum à l'origine, a été retirée par les utilisateurs des couches 1A&B et rejetée au nord et au sud de la cella. Les ossements de cette couche sont très fragmentés et seuls les os courts comme les phalanges sont déterminables. Des éléments on été également retrouvés sur le tumulus : perle en tonnelet, une perle à ailette, neuf perles annulaires en calcaire et en test de coquillage, un fragment de flèche. Ce mobilier a été extrait de la chambre lors de la "vidange" de cette dernière par les préhistoriques. Des éléments épars ont pu être ainsi rassemblés puis reconstitués (perle en quarts hyalin, N°17).


Comme dans de nombreux dolmens varois, la présence de plusieurs couches atteste d'une continuité culturelle qui a entraîné la réutilisation des chambres sépulcrales depuis leur construction jusqu'à la fin de l'Age du Bronze. Dans bien des cas, les nouveaux utilisateurs ont non seulement rajouté leurs dépôts, mais au préalable vidé une partie du remplissage antérieur... Ce n'est qu'au début de l'age du Fer que les dolmens tombent réellement en désuétude et perdent leur caractère sépulcral vraiment fonctionnel. Ils n'en gardent pas moins une sorte de valeur religieuse ou magique aux yeux des population postérieures, ce qui expliquerait les documents Hallstattiens ou romains qu'on y trouve parfois et qui sont peut-être des offrandes. (Bérard, 1981)

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gaoutabry
(Dolmen de Gaoutabry, topographie G. Berard)

Découvert par le Baron de Bonstetten en 1876 et identifié par ce dernier comme étant 3 petits dolmens accolés. Cotte en 1924 détermina qu'il s'agissait bien d'un grand dolmen.

Description

D'orientation classique avec un couloir ouvert vers l'ouest / sud-ouest, le dolmen présente toutefois une architecture inhabituelle en comparaison de ceux du département.
La chambre est rectangulaire et allongée, l'antichambre plus courte se prolonge par un couloir se rétrécissant vers l'entrée. La dalle de chevet est séparée des 2 côtés par 2 petits murets de pierres sèches.
Le dolmen, fait de pierres dréssées sur le chant en phyllade prélevées sur le substratum, est le plus long du département du Var (+ 6m de longueur). Le tumulus bien dégradé est difficile a déterminer. Au sommet de certaines dalles on observe des encoches dont il est difficile de préciser l'origine et la fonction.
Berard (1981) y voit la possibilité de vestiges d'une structure en bois couvrant le monument ou/et servant de base à une couverture en lauzes. L'absence de dalles de couverture a proximité va dans le sens de cette hypothèse.
(crédit photo R.Esclair.)
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dolmen de gaoutabry dolmen de gaoutabry

Le matériel archéologique

De Bonstetten aurait trouvé des couteaux en silex et des hâches polies. Des ossements brûlés, une lame en silex brun à lustré de faucille et des tessons à pâte micassée ont été reccueillis par Courtin dans des déblais de fouille clandestine.

En 1975, Brandi et Sauzade ont tamisé les déblais des précedentes fouilles et ont trouvé des armatures de flèches foliacées à retouches bifaciales et bords crénelés, un poignard à soie, et des éléments de parure :
"La tombe collective de Gauttobry fait partie du groupe des dolmens à chambre allongée de Provence occidentale, apparenté aux hypogées de Fontvieille, Bouches-du-Rhône. C'est le dolmen de ce groupe situé le plus à l'est. Il marque ainsi les limites actuellement connues de l'extension orientale de ce type d'architecture funéraire. Bien que presque entièrement remanié lors de fouilles anciennes, son contenu recélait encore de nombreux ossements humains brûlés ayant appartenu à au moins 34 individus et un important mobilier lithique. Les types d'armatures de flèches rencontrés dans cette tombe attestent deux périodes d'utilisation : Néolithique final ou Chalcolithique ancien et Chalcolithique récent"

Ce monument peut-être comparé à celui des Antiquailles par son architecture ou plus lointainement à ceux de Coutignargues, Maurely et du Fraix à Orgon (Coiffard 1975).
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Bibliographie
Le dolmen de Gauttobry - Commune de La Londe-Les-Maures (Var), Gérard Sauzade
Bulletin archéologique de Provence, 1989 N°18



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Coordonnées du dolmen :
Latitude : 43.545773
Longitude : 6.453212


Description et historique

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dolmen pierre de la fée dolmen pierre de la fée

Ce superbe mégalithe dont la dalle de couverture avoisine les 20 tonnes est connu depuis fort longtemps ce qui lui a vallu de nomnreuses fouilles clandestines. Les premières études sérieuses remontent à la fin du XIX ème s. début du XX ème siècle. Doublier et Fournier en 1856, Barbe et 1858 et 1867, Mortillet en 1904, Audiffred et Coste en 1907, Cotte en 1924 et plus recemment Courtin en 1974.

Restauré en 1951 par les monuments historiques, la terre extraite lors ce ces travaux a été tamisée et du matériel archéologique a été récolté :
Une douzaine de perle en rondelles (callaïs et jadéïte), 2 perles en rondelle en calcaire amorphe blanchâtre, 9 perles vraisemblablement en lignite, 1 crache de cerf perforée à la racine, 2 perles en tonnelet en serpentine à perforation biconique et 3 opercules de "cyclostomas elegans" à perforation naturelle. Des restes humains fragmentaires révèlent la présence d'un sujet âgé.

Des fouilles de Léon Compagnon en 1844 (Cotte) ne subsistent qu'une pointe de flèche en silex, 2 boutons en os et une perle en plomb.

La datation proposée est le néolithique final / chalcolithique

Il est étonnant de voir ce mégalithe encore debout après  toutes les agressions qu'il a subi, jusqu'à un dynamitage en 1975.

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dolmen pierre de la fée (début XXème) dolmen pierre de la fée (début XXème)

(Le dolmen de la Pierre de la Fée au début du XXième siècle)

La légende locale de la Péiro de la Fado : Il était une fois une fée qui aimait à se déguiser en bergère. Ainsi travestie, elle s'en allait, sous les bosquets d'orangers et de grenadiers, et jouait de la mandoline. La fausse bergère, gràce à sa beauté et, peut-être, à quelque mélodie magique, parvint à inspirer une grande passion à un jeune génie du voisinage qui finit par lui demander sa main. La fée consentit à la lui accorder, s'il acceptait , de son côté, que le mariage fût celebré sur une table formée de trois pierres dont elle lui fit un portrait minutieux. Le jeune homme reconnut dans la description de sa bien-aimée les pierres qui, depuis dix siècles avaient dévalé la montagne de Fréjus pour s'entasser au bas de la gorge voisine. Réunissant toutes ses forces physiques et surnaturelles, il parvint à dresser les deux premières pierres, mais fut incapable de déplacer la troisième. Accablé, il crut avoir perdu la main de la bergère. Mais la fée, à qui il n'était pas indifférent le prit de pitié. La nuit suivante, elle s'approcha de la pierre récalcitrante et traça autour d'elle un cercle magique. Sur le champ, une immense flamme s'éleva et la lourde dalle fut transportée sur les deux autres. A l'aube, la bergère magicienne surveilla son amant pour partager sa joie au moment où il découvrait le prodige. Mais le jeune homme comprit seulement qu'il était un bien modeste génie et qu'il était condamné à mourir parce qu'il aimait une fée plus habile que lui. Il mourut donc, bientôt suivi par la fée folle de désespoir.


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Mentionné par Meissonier et le Commandant Laflotte en 1925 (bull des Amis du vieux Toulon). Ce dernier affirme que le dolmen aurait subi les assauts des fouilleurs clandestins depuis tous temps. La dalle de couverture et le pilier nord-est s'étaient d'ailleurs affaissés suite à ces pillages.

Coordonnées = Latitude :
Plein écran43.613889 - Longitude : 6.383056

(crédits photos M.R.)

Le dolmen est doté d'une couverture constituée d'une dalle volumineuse reposant sur la dalle de chevet et les deux piliers séparant la cella du couloir. Une restauration effectuée par Jean Courtin a permis de redonner son architecture d'origine au monument.

Le commandant Laflotte ne précise pas s'il a découvert des vestiges lors de la fouille.


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Du type dolmen à couloir et à chambre carrée ou sub-carrée de Provence orientale, cette tombe renfermait les restes incinérés d'une trentaine d'individus. Le mobilier mis au jour se compose d'armatures de flèche, de poteries et d'éléments de parure (...). Ont été mis en évidence : le caractère de dépôt secondaire des restes humains incinérés et leur recouvrement volontaire par une couche de terre et de pierres, l'utilisation de la tombe au Néolithique final et sa réutilisation au Chalcolithique récent, la non-utilisation du couloir comme accès à la chambre lors des funérailles ainsi que la double utilisation du tumulus, selon les secteurs, à la fois comme lieu de dépôts d'offrandes isolées et comme lieu de dépôts funéraires avec restes osseux humains.

CF article extrait d'un bulletin de la SPF consacré au dolmen de Haute Suane dans la rubrique préhistoriens locaux

Bibliographie

Le dolmen de la Haute Suane (Grimaud-Sainte-Maxime, Var) et la tombe circulaire en blocs de l'Amourié (Grimaud) - SAUZADE G. ; COURTIN J. ; CHABAUD G. ; DIETRICH J. E. (Collaborateur) ; PERINET G. (Collaborateur)  - BSPF - 1988, vol. 85, no5, pp. 148-160

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Localisation et accès

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Carte 3445 OT - top 25 - pli D2 – à la borne 212 dans le 333 du sommet de la Bouisse (270m) à 670m. l'Oppidum (camp pré-romain est intéressant à visiter). (infos Régis Esclair)

Au lieu-dit "les Antiquailles" se trouvent 2 tumulus et un dolmen. Le dolmen se situe à 250 m au sud du second tumulus.
L'autre tumulus est à 50 m au sud du dolmen, sur un sommet, à l'altitude 244 m.

Coordonnées du dolmen :
Latitude : 43.224722
Longitude : 6.098333

Ci-dessous : localisation du camp pré-romain

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Description et historique

dolmen des ...
dolmen des antiquailles dolmen des antiquailles


Le tumulus du monument, de forme circulaire, mesure 10m de diamètre. Il est bordé de gros blocs de granit. La sépulture se compose d'une chambre longue et étroite de plus de 7 m, limitée par des dalles dressées jointives. La porte d'entrée est délimitée par 2 pierres dressées de chant de 0,85 m de longueur, distantes de 1 m et hautes de 0,40 m. A gauche de la cella, quelques pierres levées pourraient être le parement de la cella ou une sépulture adventice. (croquis Berard)
cuers_antiquailles1


Fouillé par Jaubert en 1878, le dolmen a été visité de nombreuses fois par des fouilleurs clandestins. La propriétaire des lieux avait pu recueillir quelques éléments : une alène bipointe très oxydée probablement en cuivre, 1 armature de flèche foliacée à retouches bifaciales envahissantes, un fragment mésial d'armature de flèche crénelée, la partie mésiale d'une armature de flèche sublosangique, 1 soie de poignard à retouches bifaciales envahissantes, un cristal de roche, 2 tessons atypiques, 7 éclats de silex, 2 éclat de silex noir, 1 percuteur en grès, 1 percuteur en quartz et 2 galets plats en phyllade.

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(Le mobilier archéologique / Berard)

 

Datation proposée : Chalcolithique

 

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